Nach dieser Ruhepause hatten Timo und Bine uns zuliebe wieder Kultur eingeplant.
Wir fuhren am 22.05.2011, ausnahmsweise gegen 09.30 Uhr, weiter Richtung Süden. Diesmal ging es auf Nationalstraßen nach Bonifatio. Schon die letzten Kilometer vorbei an den Kalksteinfelsen ließen das Herz höher schlagen. Und dann lag sie vor uns, die Stadt und Festung von Bonifatio.
Vorbei am Hafen suchten wir erst einmal einen Parkplatz und fuhren, da zwei unserer Fahrzeuge höher als 2,2m waren, auf den Bus- und Wohnmobilparkplatz. Wie immer, wenn wir unsere Fahrzeuge abstellten, passten entweder Lutz oder Timo oder beide auf die Fahrzeuge auf, damit nicht jemand lange Finger bekam. Diesmal blieb Timo da, da er Bonifatio kannte.
Wir anderen gingen Richtung Hafen, wo ein Teil sich für die Fahrt mit dem Touristenzug, die anderen sich für den Anstieg zu Fuß entschlossen.
Bonifatio hat alle begeistert, die engen Gassen, die Aussichten von den verschiedenen "Balkonen" die Kulisse und der Blick auf Meer und Kreidefelsen. Wir nutzten auch die Zeit, um Einkäufe für die daheim Gebliebenen zu machen. Hélène und ich waren uns einig, dass Bonifatio tags und abends, zu Lande und vom Wasser aus besichtigt werden muss. Das werden wir auf einer späteren Reise nachholen-

Drei Stunden später waren wir wieder an den Fahrzeugen und fuhren weiter in Richtung Ostküste. Dort reiht sich ein Campingplatz an den anderen, aber wir entschlossen uns, keinen "Hoteleriecampingplatz" am Strand anzufahren, sondern mehr im Hinterland zu suchen.
Wir fanden einen kleinen Platz, der uns zusagte. Es war der
"U Pinarellu" beim gleichnamigen Ort.
Es gab saubere Sanitäreinrichtungen, einen Grillplatz und eine Wiese in der Mitte des noch leeren Platzes. Außerdem war am Eingang ein Schwimmbad, dem ich sofort nach Aufstellen der Fahrzeuge meine Aufwartung machte. Das Wasser war angenehm warm und im Becken waren schon Franzosen aus der Gegend von Straßburg, die eines der Bungalows gemietet hatten. Ich unterhielt mich kurz mit ihnen.

Am Abend wurde das von uns unterwegs gekaufte Fleisch auf Holzkohle gegrillt. Hélene und ich hatten unser zweites Entrecôte und das war, wie uns der Fleischverkäufer im Spar versichert hatte, exzellent.
Die Krönung war jedoch ein Obstsalat, zu dem jeder etwas Obst beisteuerte. Geschnippelt wurde zusammen  (sowohl der Salat zum Essen als auch das Obst für den Nachtisch). Der Obstsalat wurde dann noch mit einem Schuss Eierlikör, den Cornelia beisteuerte, verfeinert.

Tagesetappe Strand von Tradicettu - Bonnifacio - Pinarellu = 122km

Dimanche 22 mai,

Debout avec le soleil, le chien se réjouit de nous voir et remue la queue en allant de l’un à l’autre. Nous nous affairons pour le remballage juste après le petit déjeuner. Je regarde le chien et me demande si nous n’allons lui manquer un peu. Un dernier coup d’œil sur la plage et nous sommes de nouveau sur la piste… Nous empruntons la route en direction de Bonifacio et fait rare nous roulons un bon moment en ligne droite. Nous arrivons assez vite sur la ville.

Halte pour la visite. Nous partons à pied du port vers la citadelle et les autres prennent un petit train. La ville est très belle mais en 2 heures chrono nous n’avons pas trop le temps de tout voir ; encore une bonne raison de revenir en Corse pour profiter de ces belles falaises blanches coiffées d’une citadelle qui surplombe la mer.

Retour au parking et départ à la recherche d’un autre camping. Nous en trouvons un bien sympa. Cette fois-ci, c’est un chaton noir et blanc ( le sosie de Félix) qui nous tient compagnie.

De nouveau nous grillons une belle entrecôte et la soirée se passe toute en douceur malgré quelques moustiques. 

Tagesetappe Pinarellu - Bassetta = 102km

Lundi 23 mai,

Comme d’habitude : petit déjeuner et remballage toujours sous le soleil. Nous quittons le camping  U Pinarellu (environ de Ste Lucie de Porto-Vecchio) pour prendre de suite sur les pistes qui vont vers les plus hauts sommets de Corse  en quelque sur la colonne vertébrale du pays. Au bout d’un moment  nous sommes arrêtés par une expédition de quad et de motos. Timo, toujours le premier de notre colonne, nous appelle par funk. Nous allons le rejoindre et nous nous trouvons face à un monsieur qui se présente et nous explique qu’il organise des excursions en 4x4 et visiblement nous comprenons que nous marchons sur ses « plates bandes ».
Il nous fait tout un discours moralisateur (en autre, que nous devrions faire travailler les locaux et lui en particulier) et nous dit que bientôt les pistes seront interdites aux touristes. Puis nous poursuivons notre chemin puisqu’aucun panneau ne nous interdit l’accès des pistes.
Nous pique-niquons dans une clairière et nous reprenons la route. De nouveau sur l’asphalte ce qui repose mon arrière train. Il faut dire que depuis le début de notre tour j’ai bien amélioré mes fessiers, je m’explique : en effet, les pistes sont si cahoteuses que si on ne veut pas être bringuebalé en tout sens on doit bien serrer les fesses ainsi que les abdos pour minimiser les secousses. Je ne pensais pas faire du sport le cul dans une voiture !!  Un bon tronçon de la route est en travaux pour élargissement et nous arrivons sur une bergerie où nous faisons halte pour un café. Bernard rentre en premier et il est surpris de se voir saluer par la propriétaire qui lui lance un « salut Bernard ! »  Il fini par se rendre compte qu’il porte le T-shirt  tour 2011 Corsica (offert par nos gentils organisateurs) et que son prénom est inscrit sur le devant.  J’arrive à la suite et suis conquise par le lieu et l’ambiance sympa qui y règne. Nous discutons avec les jeunes patrons de la bergerie Basseta et  en accord avec les autres nous décidons de rester pour la nuit. Ils ont, outre le resto, des petits « chalets » à louer.
Ils nous les proposent mais nous leur expliquons que nous avons nos lits avec nous. Pas de problèmes, ils nous disent que nous pouvons camper un peu au dessus de l’auberge à coté de l’étable des chèvres, seul endroit assez grand et plat pour contenir 5 voitures. Nous somees tous d’accord pour rester et commandons aussi 10 repas. Avant de se mettre à table, nous partons plus haut  nous faisons halte sur un autre alpage qui propose aussi des nuitées pour les randonneurs. Il s’appelle «  I Crocci »  en français les croisements. Nous redescendons, moi à pied pour mieux profiter de la nature et vers 19h, nous sommes de retour à la bergerie. Nous buvons l’apéro (bien corsé !) sur la terrasse. Et nous passons à table à l’intérieur. Nous ne sommes pas seuls, un groupe de 10 lyonnais et 3 pêcheurs d e l’Ardèche finissent de remplir la belle salle de l’auberge. L’ambiance est très conviviale et notre serveur de 70ans mais plein d’entrain nous sert un menu du cru : une omelette de brocciu (spécialité de fromage de chèvre frais)  à la menthe, assiette de charcuterie maison, ragoût de sanglier accompagné de riz, fromage de la  bergerie et tarte aux pêches faite par Julie la jeune cuisinière. Nous faisons une ovation à la cuisinière qui nous a régalés. Nous regagnons nos toiles la panse bien pleine. La nuit est douce malgré l’altitude et je suis obligée d’ouvrir un peu la toile et l’odeur des chèvres, nos voisines, me remplit le nez. 

Tagesetappe Plateau Coscione- Calacuccia = 167km

Mardi 24 mai,

 Le matin est frais et je me lève très tôt car j’entends les chèvres qui s’agitent à l’approche du berger qui vient pour la traite. Je lui demande si je peux regarder il est au milieu de ses bêtes  dans l’étable et j’ai du mal à le voir, il en trait au moins 40 et ensuite il les lâche. Elles passent toutes devant moi, les plus espiègles font des cabrioles en me regardant. J’aimerais demander plus de détails au berger mais j’ai l’impression que je le dérange ou alors c’est un timide. 

 Après  le petit déjeuner, nous allons dire au revoir à nos hôtes et nous repartons. Cette fois-ci pas de piste mais une belle route qui suit des gorges magnifiques.

Nous faisons halte à Corte pour les provisions mais pas de visite de la ville (dommage).

Nous repartons et nous arrêtons plus loin au bord d’un lac de barrage où nous pique-niquons.

Nous arrivons au camping Monte Cintu en début d’après-midi et je descends avec Cornelia pour visiter et retenir la place, pendant que les autres continuent sur la piste jusqu’au sommet.

Le camping est calme et pratiquement  vide. L’endroit est apaisant et nous en profitons pour boire un café à la buvette du camp. Les autres redescendent et nous installons  le campement. Le soir je cuisine une omelette au brocciu (et elle est presque aussi bonne que celle que j’ai mangée la veille). Les autres grillent.

Soirée calme…